Marie-Aimée Peyron et Basile Ader à la rencontre des avocats parisiens, à la mairie du 4e, pour la dernière fois de leur bâtonnat
Au lendemain de la passation de bâton avec Olivier Cousi et Nathalie Roret, et pour la dernière fois de leur bâtonnat, Marie-Aimée Peyron et Basile Ader sont allés à la rencontre des avocats parisiens en mairie d'arrondissement.
Ce vendredi 20 décembre, ce sont les avocats des 2e, 3e et 4e arrondissements qui ont pu échanger et poser leurs questions au bâtonnier et au vice-bâtonnier de Paris. Avant cela, ils avaient été accueillis par Ariel Weil, maire du 4e arrondissement qui a redit tout son attachement aux avocats parisiens et à leurs engagements : « Je tiens à saluer l'action de Marie-Aimée Peyron et de Basile Ader tout au long de leur bâtonnat, qui a été un bâtonnat de combat pour les valeurs des avocats ». Il a également précisé être aux côtés de la profession dans ses revendications sur la réforme des retraites : « Vous disposez d'un régime autonome qui est juste. Les avocats doivent pouvoir continuer à en bénéficier justement ».
Marie-Aimée Peyron a chaleureusement remercié Ariel Weil pour le partenariat noué entre les élus parisiens et l'Ordre des Avocats de Paris sur l'ensemble de leurs sujets communs, notamment les permanences en mairie, les migrants et Jutice4Climate, et a surtout réaffirmé la grande détermination de l'Ordre à continuer le combat contre la réforme des retraites : « Nous ne lâcherons rien et continuerons nos actions. Nous vous invitons d'ores et déjà à faire grève le 6 janvier et à vous joindre à la manifestation du 3 février avec le collectif SOS Retraites. » Les avocats présents ont par ailleurs abordé des sujets aussi divers que la lutte contre le blanchiment, le respect du secret professionnel et les décrets d’application de la loi Justice, dont certains entreront en vigueur au 1er janvier, tout particulièrement celui réformant la procédure civile.
« Après deux ans de bâtonnat, diriez-vous que les avocats sont heureux ? ». À cette dernière question, Basile Ader a conclu : « Pendant deux ans, nous avons été attentifs à nos confrères et à leurs difficultés d'exercice, qui sont réelles. Mais j'ai vu la même passion et le même engagement dans la nouvelle génération. La profession d'avocat comble une vie, et ça doit le rester. »