Consultation ouverte : agence incubateur de l’Ordre des avocats du barreau de paris
Favoriser la prise en main par les avocats de leur avenir numérique, tel est l’ambition du programme d’incubation lancé en 2018.
Dans le cadre de son prochain programme, l’Incubateur recherche un prestataire pour assurer l’accompagnement personnalisé des 8 projets / legaltechs qui seront retenu(e)s. N’hésitez pas à partager cette annonce autour de vous.
En 2014, le Barreau de Paris a créé « l’incubateur du Barreau de Paris » (ci-après l’IBP). Hébergé au sein du service du Barreau Entrepreneurial de l’Ordre des Avocats de Paris, il est directement géré et piloté par le Barreau. Créée et animée par des avocats, cette structure autonome rattachée à l’Ordre du Barreau de Paris a vocation à servir à la fois la Profession et l’Innovation en proposant à tous les professionnels du Droit, qu’ils soient créateurs de start-up, juristes, chefs d’entreprise ou avocats, des idées et des outils concrets de développement.
L’IBP a aussi son propre site internet : https://incubateur-ibp.com
Après sept ans de fonctionnement, le bilan de l’IBP est positif dans le domaine de la réflexion et de la promotion de l’innovation des avocats. Il s’organise autour de 7 pôles d’activité grâce à plus de 40 membres actifs ayant organisé de nombreuses conférences, réunions et rédigé une série de rapports. La dimension « d’outil concret » prévue dès l’origine doit cependant encore être mise en œuvre face à l’intérêt de plus en plus croissant que manifestent les avocats pour la transformation numérique de leur activité/offre de service.
Les LegalTech créées en France étaient au nombre de 40 en 2016, 80 en 2017, plus de 200 aujourd’hui. Un certain nombre d’entre elles toujours plus nombreuses sont fondées par des avocats dans le mouvement enclenché par l’article 111 du Décret Macron.
Plusieurs avocats créateurs de LegalTech se sont regroupés dans une association professionnelle, AvoTech, regroupant à ce jour des legal startups de toute la France (répartition Paris / Province : 2/3 – 1/3).
Parallèlement, l’Ordre de son côté n’a pu que constater que certaines LegalTechs, non contrôlées par des avocats ont investi le marché du droit au détriment des justiciables qui ne bénéficient ni de la compétence, ni de la déontologie ni de l’assurance professionnelle des avocats. Les avocats doivent répondre à cette concurrence déloyale et dangereuse pour le justiciable en créant eux-mêmes des solutions numériques conformes à notre déontologie. Il appartient à l’Ordre des Avocats de Paris de s’adapter à ces nouveaux marchés et de développer son activité en saisissant les opportunités que crée la transformation numérique.
Il est donc du devoir de l’Ordre de favoriser la prise en main par les avocats de leur avenir numérique en incubant au sein de locaux mis à disposition de l’IBP par l’école de Formation des Barreaux (EFB) situé à Issy-les-Moulineaux, et prochainement à la Maison des Avocats face au nouveau Tribunal de Paris, les LegalTechs créées par des avocats améliorant l’exercice professionnel des confrères, l’accès des justiciables à leur droits ou la relation entre les différents acteurs du droit, dans le respect de la déontologie.
C’est dans ce contexte que l’Incubateur du Barreau de Paris a souhaité mettre en place un programme d’incubation de 4 projets sélectionnés sous la forme d’un accompagnement personnalisé de juillet 2018 à juillet 2019 puis renouvelé de juillet 2019 à juillet 2020. Après le succès de cette expérience, l’Incubateur du Barreau de Paris a souhaité faire évoluer son programme et ce sont aujourd’hui non pas 4 mais 8 projets qui sont incubés chaque année (4 sessions avec 2 projets, soit 8 projets par an).
Modalités de réponses
Les propositions des candidats devront être adressées à l’Ordre des avocats avant le 7 février 2022. Elles devront parvenir par mail à :
Maitre Sandy Mockel (mockel@avocat-acaffi.com) (Objet : Appel d’offres Incubateur).
Pour tout renseignement complémentaire concernant les prestations attendues, contacter Maitre Sandy Mockel.
Vous trouverez le cahier des charges en bas de page.