Le peu qu'on peut faire... intérêts des certifications ISO
«Rapport du GIEC, Grenelle de l’environnement, Grenelle de la mer, Grenelle des ondes, conférence de Copenhague, films d’Al Gore, de Yann Arthus Bertrand, de Nicolas Hulot…
Autant
de rapports, évènements, conférences et films
qui nous rappellent que tous, individuellement
et collectivement, nous pouvons devenir acteurs
du changement rendu nécessaire par l’urgence
écologique à modifier nos comportements.
Dans cette mouvance, des consignes tendant
à mettre en place des mesures opérationnelles,
simples et non onéreuses sont en place ou
peuvent l’être facilement :
- achats éco responsables : toners, papiers,
crayons… recyclés ;
- impression des documents officiels auprès d’un imprimeur éco responsable,
et si possible sur du papier recyclés, ainsi que cela est le cas pour
l’ensemble des Bulletins du Barreau ;
- récupération des magazines, journaux, papiers brouillons par une
entreprise spécialisée dans cette filière participant à la réinsertion de
personnes en difficultés ;
- approche d’une association pour calculer les émissions de CO² de
l’Ordre des avocats de Paris et faire des préconisations de réduction
de ces émissions et, si nécessaire, de compensation via des projets
éthiques et solidaires.
Autant de mesures qui, mises en œuvre - par exemple - par chaque grand
ordre professionnel, pourraient influer profondément et durablement sur
l’économie de l’environnement en France.
D’autres chantiers peuvent encore être initiés. Ainsi, dans le prolongement
de réflexions menées, notamment sous les bâtonnats de Paul-Albert Iweins
et Jean-Marie Burguburu, l’Ordre des avocats de Paris pourrait entamer une
démarche tendant à faire certifier ses services les plus sensibles pour
lesquelles la réactivité, la rapidité et l’efficacité se doivent d’être en
permanence améliorés tant à l’égard des avocats, qu’à l’égard des clients
des avocats. Ainsi que cela a été évoqué lors de la séance du Conseil de
l’Ordre du 24 novembre 2009 par le batonnier élu Jean Castelain, des services
tels que ceux des honoraires ou de la déontologie sont, par définition, des
services qui pourraient entamer une démarche de certification qualité via la
norme internationale ISO 9001 dont le mot clé est «amélioration continue».
Ainsi, que ce soit à travers des gestes et démarches environnementales ou
à travers des certifications particulières, c’est toute l’image de la profession
qui peut se trouver positivement renforcer : la profession devenant l’un des
acteurs engagés dans le développement durable nécessaire pour l’avenir de
nos enfants… et de notre profession.
Nos enfants ne nous accuseront pas nécessairement…
Patricia Savin et Yvon martinet,
co-responsables de la commission hygiène sécurité
santé environnement de l’ Ordre