Présidentielles 2017 : l’avenir de la justice ne se fera pas sans les avocats
L’Ordre des Avocats de Paris lance aujourd’hui une grande consultation en ligne à destination des 28 000 avocats du barreau.
Durant un mois, les avocats parisiens pourront répondre à une trentaine de questions regroupées sous cinq grandes thématiques : la défense des libertés publiques et individuelles, la réforme et la modernisation de la justice, la modernisation de la profession d’avocat, le rayonnement de Paris et de la France comme places du droit ou encore l’accès au droit pour tous.
Tandis que la campagne présidentielle s’accélère et que les candidats commencent à émerger progressivement, l’Ordre des avocats de Paris souhaite peser dans les débat et travaille, pour ce faire, à des propositions concrètes de réforme de la justice et de la profession d’avocat.
Portées par le bâtonnier de Paris Frédéric Sicard, ces propositions sont issues des préoccupations du grand public identifiées par le sondage réalisé par l’IFOP pour l’Ordre des Avocats de Paris début septembre.
Celles-ci ont désormais vocation à recueillir le soutien des avocats parisiens. Le questionnaire en ligne jusqu’au 6 janvier doit permettre d’identifier leurs priorités, leurs attentes et leurs craintes.
Enfin, dans le courant du mois de février, les propositions finalisées, qui seront la synthèse de l’avis des Français et des souhaits des avocats parisiens, seront soumises pour engagement auprès des candidats à l’élection présidentielle sous la forme d’une lettre ouverte contenant quelques questions à leur encontre.
Pour le bâtonnier de Paris Frédéric Sicard, « Le Barreau de Paris se doit d’être un acteur central des débats présidentiels ayant trait à la justice. Nous devons porter des propositions fortes, soutenues par le plus grand nombre de nos confrères et avalisées par le grand public. La justice est trop souvent le parent pauvre des programmes politiques. Aussi, si des candidats veulent faire mentir cette fâcheuse tradition, le premier barreau de France aura cœur de les recevoir pour discuter sans concession de l’avenir de la justice. La porte de mon bureau reste ouverte.»
Paris, le 8 décembre 2016