Le barreau de Paris commémore la mémoire des victimes et de leurs proches
13 novembre 2015 – 13 novembre 2017
Il y a deux ans, jour pour jour, un soir de joie, la haine s’abattait sur Paris : nos libertés, sur un air de fête, ont été massacrées sur l’autel de la terreur aveugle et de l’obscurantisme.
Le barreau de Paris se souvient, avec douleur, de la tragédie qui a frappé la capitale et honore la mémoire des 130 femmes et hommes assassinés sauvagement, dans la barbarie la plus absurde.
Il y a les absents. Parmi eux, notamment, Valentin Ribet, 26 ans, jeune avocat brillant ayant prêté serment seulement un an plus tôt.
Il y a ceux qui restent. En ce jour de commémoration, l’Ordre affirme son soutien sans faille aux survivants et victimes collatérales.
Des travaux ont été menés pour la reconnaissance des préjudices subis lors des attaques terroristes, avec un groupe constitué de 170 avocats, qui s’est concrétisé par la publication d’un Livre Blanc sur les préjudices subis par les victimes d’attentats. Suite aux positions du « Fonds de Garantie des victimes des actes Terroristes sur les Indemnisations de ces préjudices » (FGTI) communiquées fin septembre, les avocats de victimes d’attentats, aujourd’hui, s’indignent, avec le soutien sans faille du barreau de Paris. Pour la vice-bâtonnière de Paris Dominique Attias, à la genèse de ce projet, « Pour honorer la mémoire et l’honneur des victimes de ces tragédies, le droit doit s’adapter aux nouvelles menaces ». Dominique Attias affirme son désarroi face aux mesures annoncées : « Les victimes d’attentats seraient-elle désormais traitées dans le droit français comme des victimes au rabai ? En ces temps incertains, l’Etat se doit plus que jamais d’être protecteur des Français ».
Paris, le 13 novembre 2017, était battue par les flots. Fluctuat nec mergitur. Deux ans plus tard, elle ne sombre pas, et les avocats, aux côtés des victimes et de leurs proches, sont toujours là.
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Sébastien Rouichi-Gallot
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