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Réformes des retraites : NON à la désinformation !

Mis à jour le 27 avril 2021

L’Ordre des avocats de Paris et le Conseil national des barreaux ont obtenu que France 2 fasse un démenti après avoir diffusé dimanche 1er décembre, dans son journal télévisé de 20 heures, une fausse information présentant sur le régime de retraite des avocats comme appartenant aux régimes spéciaux.

Le 1er décembre dernier, France 2 a commis une erreur dans un sujet de son journal de 20 heures consacré à la réforme des retraites. La rédaction a affirmé, à tort, que les avocats bénéficiaient d’un régime spécial, alors qu’ils disposent d’un régime autonome, qui ne coûte rien à l’Etat et qui participe même à la solidarité nationale à hauteur de 100 millions d’euros par an.

Le barreau de Paris et le Conseil national des barreaux ont rapidement dénoncé cette erreur et obtenu un démenti et un rectificatif de la chaîne, dans ses journaux de 13h et de 20h du lendemain.

Le Parisien avait également relayé de fausses informations dans son édition du 30 novembre, en assimilant le régime de retraites des avocats aux régimes spéciaux financés par les consommateurs. Rappelons que notre régime est intégralement financé par les avocats eux-mêmes.

Ce démenti a été relayé par Fake News France, Quotidien et Télé Loisirs .

Enfin, Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, s’est aussi rendu coupable de désinformation sur la réforme des retraites dans l’émission de France 2 « Vous avez la parole » du 5 décembre dernier. Il a affirmé que les dispositifs du nouveau système universel de retraite bénéficieront particulièrement aux avocates. Ceci est faux. Le système présenté par le Gouvernement sera plus défavorable aux avocates, alors qu’actuellement, notre régime assure le même montant de retraite pour tous les avocats quelle qu’ait été leur carrière.

Le barreau de Paris reste hautement mobilisé pour lutter contre toute tentative de désinformation sur la réforme des retraites. Il dénonce ces pratiques auxquelles s’adonnent désormais le Gouvernement, ce qui est très préoccupant en amont des débats parlementaires sur le texte.